| 5 mai 2022 | par

Yvan Muller : « Je n’avais plus fait de proto depuis au moins 20 ans »

Il y avait du beau monde le week-end dernier sur le Circuit Paul Ricard, en Ultimate Cup Series avec, notamment, la participation d’Yvan Muller.

Le quadruple Champion du Monde de voitures de tourisme a disputé les trois heures de course de l’Endurance Proto, au volant d’une Ligier JS P320 engagée par sa propre structure M Racing.

Si l’équipe M Racing a déjà de l’expérience en LMP3, c’était en revanche la première expérience d’Yvan Muller sur le prototype Ligier.

Yvan, comment s’est passée votre première course au volant d’une LMP3 ?

« C’était une bonne remise en jambe. Je n’avais plus fait de proto depuis au moins 20 ans et je pense même que c’était bien plus que ça encore. En tant que team, nous n’avons plus fait de proto depuis un petit moment donc il fallait aussi se remettre dans le bain. On a fait quelques petites erreurs, mais ce n’est pas si mal au final. »

Pourquoi cette pige en Ultimate Cup Series au Castellet ?

« En réalité, nous avons acheté, avec Laurent (Millara), cette voiture pour faire du track day et se faire plaisir. On s’est finalement dit, pourquoi pas faire du coup par coup, avec des piges par ci par là, au gré de nos calendriers. Il se trouvait que pour cette course-là, j’étais libre. Le week-end prochain, je serai à Pau pour le début de ma saison. Nous n’allons pas faire toute la saison en Ultimate Cup Series, mais nous allons voir pour revenir à Hockenheim. »

Un retour, durable, de l’équipe M Racing en LMP3 est-il envisageable ?

« On peut tout envisager, mais ce n’est pas dans les plans. En fonction des opportunités, tout est possible. »

Deuxième à l’arrivée, Yvan Muller a pourtant dominé la première partie de course en s’emparant du leadership dès le premier tour, malgré la menace de ses poursuivants.

« La bagarre était plutôt sympa avec Julien Schell. J’étais un peu en délicatesse avec mon train avant, ce qui lui a permis de revenir. J’ai fait le choix de ralentir pour préserver mes pneus avant et une fois qu’il sera devant moi, il sera déventé et commencera à souffrir avec ses pneus. C’est ce qui s’est passé et j’ai ainsi réussi à le contenir derrière moi. »

Journaliste depuis 2018 Rédacteur en chef d'Endurance24
À propos de l'auteur, Florian Defet

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