Nelson Piquet Jr est de retour cette année en European Le Mans Series au sein de l’équipe United Autosports. En compagnie d’Andy Meyrick, il aide son compatriote Bronze, Daniel Schneider, en LMP2 Pro Am. A l’issue de la manche belge, il y a quelques semaines, Endurance24 est allé à sa rencontre.
On n’avait plus revu Nelson Piquet Jr en Endurance depuis sa période WEC en 2017 au sein du Team Vaillante Rebellion « Je n’ai pas eu de bonnes propositions d’équipes depuis. J’ai fait pas mal de choses au Brésil dont le Stock Car Brasil et j’ai aussi roulé en Formule E, donc j’étais occupé. Sur l’ELMS, l‘équipe m’a invité à rouler et, comme il y a très peu de week-ends en conflit avec mes autres activités, je leur ai dit pourquoi pas ? »
Lui qui est plus habitué à tutoyer les sommets (il a roulé en Formule 1 pendant deux saisons chez Renault, champion du monde Formule E 2014/2015), il évolue cette année en LMP2 Pro Am, mais cela ne lui pose pas de problème particulier. « Si c’est quelque chose d’amusant à faire, je suis partant pour le faire avec une bonne équipe. Tant que vous appréciez le week-end et le temps passé sur la piste, c’est bon. S’il y avait quelque chose qui n’était pas confortable, pas agréable, je ne le ferais pas. »
Depuis le mois avril, il roule donc en ELMS. « Il y a eu des hauts et des bas. Nous ne faisons pas beaucoup de tests alors évidemment, beaucoup de pilotes professionnels font beaucoup plus de kilomètres dans la voiture car ils roulent en WEC, ELMS ou en IMSA. Il faut donc rattraper le retard que nous avons sur les pneus, la voiture et tout le reste. Pour être honnête, l’année n’a pas été extraordinaire. Nous devons tous nous améliorer un peu, moi-même, notre pilote bronze et Andy. Nous avons tous besoin d’élever notre niveau si nous voulons nous battre pour des victoires ou des podiums. »
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Cette année, le fils du triple champion du monde de F1, Nelson Piquet, évolue au sein d’une nouvelle structure pour lui, United Autosports, une équipe bien connue en WEC et en ELMS. » C’est une bonne équipe, elle se bat toujours pour gagner et elle est toujours proche de la tête. La voiture est toujours la même, très compétitive. Mais à Spa, ils ont manqué de peu la pole. À Fuji, ils étaient en pole, ils sont toujours là aux avant-postes, toujours à la hauteur. Il s’agit simplement que tout le monde travaille ensemble, que le pilote fasse du bon travail, que l’équipe ait la bonne stratégie, que l’on ait de la chance avec la voiture de sécurité. C’est la somme de tous les facteurs qui permet d’obtenir de bons résultats. »
Mais de là à savoir si le Brésilien fera toujours partie du championnat ELMS, il est « un peu trop tôt. Je me concentre également sur le Stock Car au Brésil. S’ils veulent que je revienne, il est évident que je serai de retour. J’ai vu qu’il n’y avait pas d’incompatibilité au niveau du calendrier. Je suis prêt à voir ce que United Autosports peut me proposer et peu importante la catégorie, tant que je me fais plaisir. »
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Avec son passé en F1 et en Formule E, la catégorie Hypercar est bien entendu dans le viseur du pilote, mais pas à n’importe quel prix. « C’est une nouvelle catégorie intéressante, mais l’engagement de la part du pilote doit être important. De plus, il faut vivre en Europe ou en Amérique et c’est un peu compliqué pour moi qui vis au Brésil. De plus, il y a des clashs de dates. Économiquement, je parle là des salaires, je ne sais pas à quel point ils sont élevés, mais il y a tellement d’offres que les salaires sont moins conséquents. Nous parlons peut-être, dans le meilleur des cas, de 500 000, 600 000. Au Brésil, je peux gagner la même chose, voire plus. Pour être honnête, en ce qui me concerne, je suis plus concentré sur le Brésil et je n’ai pas besoin de voyager autant. Donc oui, financièrement, je dois voir ce qui est le plus intéressant pour moi, mais évidemment, si quelque chose d’intéressant se présente à moi, alors oui j’y regarderai de très près. »
Nelson Piquet Jr est depuis retourné au Brésil pour continuer à prendre part au Stock Car brésilien, un championnat extrêmement populaire en Amerique du Sud. Il fait d’ailleurs le point au classement. » Ça va pour le moment même si ce n’est pas la saison que j’aurais voulu et espéré. Il y a eu des hauts et des bas. Nous avons eu beaucoup de problèmes avec la voiture pendant deux courses et nous avons mis du temps à les résoudre. De plus, j’ai manqué une course parce que j’étais en ELMS, donc ce week-end en Stock Car m’a fait perdre un peu de points. Nous sommes actuellement 12e au championnat alors qu’à un moment donné, nous étions 8e et 10e. Mais il reste encore quelques courses à disputer. Évidemment, je me bats pas pour la victoire, mais plus pour le top 5. Nous planifions déjà des choses pour l’année prochaine avec la même voiture, la même équipe. »
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