À l’entame de l’avant-dernière manche du Fanatec GT World Challenge Europe Endurance Cup à Monza, Valentino Rossi assume ses ambitions du week-end : performer devant ses tifosis d’autant plus que l’Italien n’a encore jamais décroché de victoire en endurance, ni même monté sur le podium, alors qu’il s’est déjà imposé en sprint.
Valentino, rouler à Monza est toujours spécial pour vous ?
« Oui ! Je connais très bien ce circuit, j’ai acquis pas mal d’expériences dessus. C’est toujours spécial de rouler ici, sur une piste si historique et tellement rapide. Elle porte bien son surnom ! On sait que les tifosis seront présents ce weekend, ça sera formidable. »
Vous avez acquis de l’expérience ici, mais le circuit s’est refait une beauté, avec notamment un resurfaçage. Qu’est-ce que cela change ?
« C’est vrai, l’asphalte est nouveau et amène beaucoup plus d’adhérence. C’est un très bon circuit pour notre BMW M4 GT3, où l’on possède une très bonne vitesse. Mais toutes les voitures sont vraiment très proches. Avec 52 voitures en piste, la qualification jouera un rôle clé dans cette course. Nous voulons performer devant les tifosis et sur un week-end d’endurance. Cela passe obligatoirement par une bonne qualification. »
Vous sortez d’un podium à Fuji en WEC, pourtant les week-ends d’endurance en GT World Challenge ne vous réussissent pas…
« Nous n’arrivons pas à être performants sur les week-ends d’endurance (4e au Castellet, 24e aux 24 Heures de Spa, 18e au Nürburgring en 2024. Ndlr), contrairement aux courses sprint (victoire à Misano en course 2, NDLR). C’est un point que nous voulons changer, qui plus est ici. Nous devons continuer sur notre lancée, avec en tête notre 3e place aux 6 Heures de Fuji en WEC la semaine dernière. C’était une très bonne course, où personnellement, j’ai pris beaucoup de plaisir. Le podium doit toujours être notre objectif. »
Avec Hugo Launay, à Monza.