Eduardo Barrichello fait ses premiers pas en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA (WEC) cette saison. Engagé en catégorie LMGT3 avec l’Aston Martin Vantage n°10 de Racing Spirit of Léman, le fils de Rubens Barrichello partage le volant avec Valentin Hasse Clot et Derek DeBoer.
« Cela a toujours été mon rêve », nous a confié le jeune Brésilien âgé de 23 ans qui se sent comme un poisson dans l’eau au sein de l’écurie française dirigée par la famille Barbier. Après une expérience en monoplace et en Stock Car au Brésil, il souhaitait ainsi franchir une nouvelle étape dans sa carrière. « Les raisons sont assez claires : ça a toujours été mon rêve. J’étais vraiment heureux en stock-car au Brésil, mais j’avais l’impression de vouloir quelque chose de plus, et nous avons eu cette opportunité ici à Austin. Donc oui, honnêtement, c’est génial d’être ici, comme je l’ai dit, c’était mon rêve, et j’apprécie chaque minute passée ici. C’est vraiment une superbe expérience. »
Ce passage en endurance représente un grand changement. « Tout est différent : le style de pilotage, l’organisation des courses… Je n’avais jamais fait d’endurance avant, donc c’est un vrai apprentissage », reconnaît-il.

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Les essais officiels à Losail ne se sont pas déroulés comme prévu suite à la sortie de piste de Derek Deboer au début de la deuxième journée du Prologue. « On a eu un accident le deuxième jour avec notre pilote Bronze, ce qui nous a privés de roulage. Mais l’équipe nous a bien aidés à retrouver le rythme. » Malgré ce contretemps, Barrichello s’adapte rapidement et peut compter sur l’expérience de ses coéquipiers. « Valentin connaît très bien la voiture et m’aide énormément, sur la piste comme en dehors. »
Après les premiers essais libres mercredi, Barrichello se montre satisfait. « L’équipe a fait un super boulot pour reconstruire la voiture. Les ingénieurs ont été incroyables pour nous remettre à niveau rapidement. C’était la première fois que je faisais un tour en simulation de qualification, et c’était génial ! »
S’il rêve un jour d’accéder à la catégorie Hypercar, il reste concentré sur son objectif immédiat. « Pour l’instant, je dois apprendre et progresser en LMGT3. » Et il compte bien saisir cette opportunité à fond. « Ce n’est que mon deuxième jour (interview réalisée le mercredi 26 février 2025. Ndlr) dans la voiture, j’ai encore beaucoup à apprendre, mais je prends du plaisir et l’équipe m’aide à progresser vite. »
Un bon état d’esprit qui pourrait bien lui permettre de se faire une place durable en endurance, sous l’œil avisé de son père Rubens présent dans le paddock qatari.

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